Gens Una Sumus
Combien de vies humaines aurions-nous épargnées si les soldats de 14-18, de toutes origines et tous grades, avaient pu fraterniser autour d'un échiquier ?
Poilus jouant aux échecs (source : ECPAD)
La question peut paraître un peu creuse. Pourtant, devant la violence absurde et l'horreur démesurée des combats de la première guerre mondiale, nous restons stupéfaits par l'ampleur de l'insulte à l'intelligence et à la dignité humaines que constitue ce conflit. Un siècle passé ne doit pas nous le faire oublier. Cette indignité est intemporelle et révèle, par la force de sa démonstration contradictoire, le sens profond de la devise de la Fédération Internationale des Echecs, ce "Gens Una Sumus", nous sommes une seule famille. Oui, certainement, l'homme éclairé a bien cette capacité à fraterniser avec l'étranger, quel qu'il soit.
Et, parfois, c'est aussi un combat...